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Chapelle Saint-Grégoire-le-Grand

catechisme

Les inscriptions au pèlerinage de Pentecôte sont ouvertes

23 Avril 2023 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #annonces, #articles, #calendrier, #catéchisme

« Rejoignez-nous dans cette belle aventure spirituelle ! », lance le site du pèlerinage. Depuis le 3 avril, les inscriptions en ligne pour le Pèlerinage de Pentecôte 2023, de Chartres à Paris, sont ouvertes.

 

Les organisateurs soulignent l’engagement accru des pèlerins et celui des bénévoles : « Nous avons constaté une augmentation constante du nombre d’inscrits chaque année. Et particulièrement la mobilisation et l’enthousiasme des jeunes qui représentent un grand espoir pour l’avenir de la chrétienté.

« De nouveau, nous vous encourageons à vous inscrire nombreux et à inviter vos amis, vos proches et vos connaissances à vivre ces trois jours de prières et de sacrifices. Ensemble, nous pourrons faire rayonner la chrétienté et témoigner de notre foi auprès de ceux qui nous entourent. »

Rendez-vous sur www.pelerinagesdetradition.com pour votre inscription. – Une réduction est applicable pour toute inscription effectuée avant le 2 mai.

Le thème de cette année – Les Béatitudes : le courage de la sainteté, l’audace de la chrétienté – sera une abondante source d’inspiration et de méditation pour tous les pèlerins, marcheurs ou membres priants.

Le dossier doctrinal et spirituel du pèlerinage de Pentecôte 2023 est disponible dans les chapelles ou auprès du secrétariat de Pèlerinages de Tradition, 130 pages, format A5, 10 € (+ 3 € pour les frais de port).

Secrétariat Pèlerinages de Tradition : 

20 rue Gerbert, 75015 Paris

Site Internet, page d’accueil : www.pelerinagesdetradition.com

Vidéo sur le thème du pèlerinage 2023 disponible sur le site : https://www.pelerinagesdetradition.com/pelerinage-de-pentecote-2023-medi... 

ou sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=rLLiOqkixHg

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La joie de Pâques, l’espérance du chrétien et la foi en la Résurrection

16 Avril 2023 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles, #catéchisme

Si nous sommes dans la joie, dans la joie de la Résurrection de Notre-Seigneur – car enfin c’est un triomphe du bien sur le mal, c’est un triomphe de Dieu sur le démon, sur les esprits mauvais, c’est un triomphe de la vertu sur le vice, de l’éternité sur le temps, c’est le triomphe éternel de la vie contre la mort – nous devons être heureux.

Créatures du Seigneur, créatures de Dieu, nous ne pouvons pas ne pas nous réjouir à la pensée que, désormais, le Ciel nous est ouvert à nouveau, que Dieu qui nous devenait inconnu, que Dieu qui nous était éloigné, devient de nouveau proche de nous, et que la voie est ouverte pour retourner à Dieu pour lequel nous avons été créés de toute éternité.

Nous avons été créés pour Dieu, pour vivre en Dieu, pour jouir de Dieu dans l’éternité. Voici que nous étions enfermés, le Ciel était clos, la voie pour aller à Dieu était obstruée. Nous ne pouvions plus y aller. Même les saints de l’Ancien Testament ne pouvaient plus aller à Dieu. Ils étaient là ; ils attendaient dans ce lieu qu’étaient les limbes, où Notre-Seigneur est allé les visiter après sa mort pour leur donner cet espoir que, dans quelques jours, dans quelques instants, ils allaient pouvoir enfin entrer dans la béatitude éternelle.

Eh bien, ce chemin qui est ouvert, que le Bon Dieu nous a ouvert, il nous faut le gagner ! Si Notre-Seigneur, lui, est rentré dans son éternité, si Notre-Seigneur a reçu sa gloire en définitive, si les saints de l’Ancien Testament qui l’ont accompagné sont maintenant dans la gloire et jouissent de la vision béatifique, de la vision bienheureuse avec le Bon Dieu, et s’ils sont dans la Maison du Père, nous, nous n’y sommes pas encore.

Par conséquent, si nous devons nous réjouir parce que nous marchons vers ce but que nous espérons, que nous voulons et désirons obtenir, pour lequel nous sommes faits – le but de notre pèlerinage ici-bas – nous devons être pleins d’espérance. La vertu d’espérance est la grande vertu du chrétien. Nous avons, nous, désormais avec cet espoir au cœur, cette foi profonde en la Résurrection de Notre-Seigneur, en son triomphe sur le mal.

Mgr Marcel Lefebvre, 11 avril 1971

 

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Pour bien dire le Rosaire

17 Octobre 2022 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles, #calendrier, #catéchisme

La Vierge Marie nous a demandé avec instance, par exemple à chacune de ses apparitions à Fatima, de dire le chapelet tous les jours. Le mois d’octobre est l’occasion de chercher à mieux répondre à ce message de Notre-Dame.

 

Il paraît pénible à certains de répéter sans cesse les mêmes prières. Pourtant la répétition d’une formule appartient à l’art de prier de tous les temps ; elle permet d’apaiser les sens et de fixer avec douceur le regard sur des choses invisibles. Il est difficile d’arrêter son regard sur un objet, sans en être fatigué ou détourné par la mobilité de l’esprit.

L’Ave Maria, en sa répétition simple et régulière, soutient le mouvement de l’âme. C’est peu de chose, n’est-ce pas ? Mais bien des mouvements de l’âme et du cœur – comme l’admiration, ou l’amour – s’expriment aussi bien, voire mieux, par des mots qui se répètent à l’envi. Quand les mots se savent impuissants, ils aiment se redire.

Les deux faces de la salutation

Le « Je vous salue Marie » comprend deux parties et deux orientations très diverses de la prière.

La première partie, qui unit les paroles de l’ange Gabriel à celles de sainte Elisabeth, est un mouvement tout d’admiration et de louange. Par les premiers mots, l’âme use des paroles dont Dieu lui-même est l’auteur – puisque saint Gabriel a parlé au nom de son Seigneur qui l’envoyait – et par lesquelles il nous révèle que l’intérieur de Marie surpasse toute autre créature en grâce et en beauté naturelle.

La seconde partie de l’Ave Maria est une humble supplique, qui nous rappelle notre état de pécheurs et la fragilité de notre condition terrestre : « maintenant et à l’heure de notre mort ». L’alternance de ces deux parties représente le paradoxe de notre condition et de notre vocation : nous sommes tous formés d’un mélange de misère et de lumière, de gémissements et d’allégresse.

La méditation des mystères

Si notre chapelet n’est qu’une succession d’Ave Maria, aussi belle que soit cette prière, il risque de devenir une prière machinale et sans âme. Il faut dire notre chapelet comme il doit l’être, en contemplant ce que l’on appelle les « mystères » du Rosaire : des tableaux d’Evangile à la portée de chacun d’entre nous, qui font revivre devant nos yeux des épisodes de la vie de Notre-Seigneur et de Notre-Dame.

Chacun de ces tableaux est une porte ouvrant sur l’histoire du salut. Et quelle joie c’est pour le chrétien de penser aux mystères de notre salut ! Au rythme des Pater et des Ave, les scènes de la vie du Christ et de sa Mère deviennent peu à peu notre propre histoire : c’est nous qui, avec Marie, cherchons et retrouvons l’Enfant-Jésus dans le Temple ; ou bien c’est nous qui recevons, avec Marie, au milieu des apôtres, les langues de feu de la Pentecôte.

Ecoutons ce que le grand cardinal de Bérulle (1575-1629) dit de ces mystères : « Ils sont passés quant à l’exécution, mais ils sont présents quant à la vertu ; et leur vertu ne passe jamais : ni l’amour ne passera jamais, avec lequel ils ont été opérés, l’efficace et la vertu qui rend ce mystère vif et opérant en nous.

« Même le goût actuel, la disposition vive avec laquelle Jésus a opéré ce mystère, est toujours vif, actuel et présent à Jésus. Cela nous oblige à traiter les choses et les mystères de Jésus non comme choses passées et éteintes, mais comme choses vives et présentes, et même éternelles, et dont nous avons à recueillir aussi un fruit présent et éternel. »

A notre siècle de subjectivisme, le Rosaire oppose une piété objective qui s’intéresse d’abord à Dieu et à sa Mère. L’humble récitation du chapelet me force à sortir de mon petit monde humain ; au fur et à mesure de la prière, mon regard s’adapte au mystère, se purifie et s’élève.

Les actes de la vie du Christ ayant tous une valeur rédemptrice, chaque scène communique à notre âme, selon ses besoins, une grâce d’union et de ressemblance à Jésus, une vertu correspondant au mystère contemplé. Méthode simple, mais très riche, merveilleusement équilibrée et puissante par sa simplicité.

Comment réciter le Rosaire ?

Pour nous aider à bien dire cette si belle prière et rendre nos chapelets fructueux, quelques conseils ou indications ne seront pas inutiles.

D’abord ne pas chercher à peser chaque mot ; laisser filer la récitation, en maintenant son regard sur Notre Seigneur ou sur la très sainte Vierge, avec douceur et persévérance.

Eviter d’analyser et de discourir : cela agite et fatigue. Il suffit de s’unir aux sentiments de Jésus ou de Marie dans le mystère en question. Y apporter la simplicité du cœur er l’esprit d’enfance.

Repousser les distractions doucement, patiemment, sans se décourager. Notre-Dame connait nos faiblesses, et récompensera nos efforts. Aux jours de sécheresse, accepter que notre récitation nous semble seulement matérielle ; s’en humilier, patienter et tâcher de rester paisiblement tendu vers ceux à qui s’adresse notre prière.

Pour nous aider à chasser les distractions, saint Louis-Marie Grignion de Montfort conseille d’avoir toujours en vue, en récitant chaque dizaine ou notre chapelet en général, quelque grâce à demander, quelque vertu à imiter, quelque péché à détruire pour nous ou pour notre prochain. En effet, lorsqu’on a quelque chose à obtenir du Ciel, on est toujours plus attentif.

Considérer la répétition des noms bénis de Jésus et de Marie comme un remède des plus efficaces contre nos misérables penchants. Un simple regard de foi sur les mystères équivaut à toucher la frange du vêtement du Christ : « Si seulement je puis toucher la frange de son vêtement, je serai sauvée… (Mt 9, 21) Une vertu sortait de lui qui les guérissait tous. (Lc 6, 19) »

La meilleure disposition pour bien réciter le chapelet est évidemment la foi : foi dans la réalité contemplée, foi et confiance dans une prière que la très sainte Vierge a si souvent recommandée. Confiance filiale, contemplation admirative et amoureuse de ce monde de beauté que sont les Cœurs de Jésus et Marie.

Notre prière portera du fruit dans la mesure où nous avons la ferme conviction que, dès que nous saisissons notre chapelet avec foi, nous sommes mis en communication avec la Vierge Marie et nous allons obtenir beaucoup de grâces par celle qui est notre Mère et notre avocate dans le Ciel.

Communier aux mystères

Le mot de « méditation » à propos des mystères peut tromper. En réalité il s’agit moins d’un discours intellectuel à propos des scènes de la vie de Jésus, que d’un effort de communion à la réalité des mystères.

Le Père Vayssière (1864-1940), religieux dominicain, écrivait : « Récitez chaque dizaine, moins en réfléchissant qu’en communiant, surtout par le cœur, à la grâce du mystère, à l’esprit de Jésus et de Marie tel que le mystère nous le présente. »

Par exemple, il s’agit de revivre le mystère de l’Annonciation en demandant à la Sainte Vierge qu'elle nous fasse entrer dans l’esprit d’humilité qui était le sien au moment où l’ange lui a annoncé qu’elle serait la Mère de Dieu, et ceci pour que cet esprit d’humilité imprègne notre vie.

Le Père Vayssière aimait faire le rapprochement avec la communion eucharistique. De même que la communion nous transforme en celui que nous recevons, Notre-Seigneur Jésus-Christ, le Rosaire va nous transformer en celui que nous contemplons dans les mystères, Jésus-Christ ; et il opère cette transformation par l’action maternelle de Marie. Les Ave Maria mettent en action la maternité de grâce de Notre-Dame, par laquelle elle nous transforme en son Fils Jésus.

Répondre à l’appel de notre Mère

L’insistance avec laquelle la très sainte Vierge a recommandé cette prière indique que c’est elle qui l’a inspirée. Répondons à ses appels pressants, et prenons la résolution déjà pour ce mois de dire davantage et mieux notre chapelet.

Et comme les bonnes habitudes viennent au secours de notre fidélité, fixons-nous une heure régulière pour le commencer. Décrochons le téléphone pendant vingt minutes. Comme il est souvent plus facile de tenir une résolution à plusieurs, unissons-nous à d’autres pour réciter cette prière.

L’Eglise recommande la récitation du chapelet en commun, en particulier là où c’est le plus aisé, en famille. Une famille qui récite le chapelet est bénie du Ciel : « Rosaire de la famille entière, disait Pie XII, rosaire que tous récitent en commun, petits et grands, qui réunit, le soir, aux pieds de Marie ceux que le travail de la journée avait séparés et dispersés. »

Que de grâces sont contenues dans le Cœur de Notre-Dame, qui ne demandent qu’à être déversées sur nous et sur nos familles pour peu que nous les demandions dans la prière !

Abbé Hervé Gresland

(Source : La Couronne de Marie, n° 113 – FSSPX.Actualités)

 

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Bulletin de la croisade eucharistique de MAI 2022

8 Mai 2022 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #annonces, #articles, #calendrier, #catéchisme

Bulletin de la croisade eucharistique de MAI 2022
Bulletin de la croisade eucharistique de MAI 2022
Bulletin de la croisade eucharistique de MAI 2022
Bulletin de la croisade eucharistique de MAI 2022
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Bulletin de la croisade eucharistique de MAI 2022
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Samedi 7 mai : premier samedi du mois

3 Mai 2022 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #Messe, #annonces, #calendrier, #catéchisme

Samedi 7 mai 2022 : 1er samedi du mois 

10h00 : Confessions

10h30 : Office du Rosaire : Saint Sacrement exposé.

chapelet offert pour ceux qui vont recevoir des sacrements.

11h15 : Sainte Messe en l'honneur du Cœur douloureux et immaculé de Marie.

12h00 : Confessions.

 

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La Mère de Dieu est-elle reine ?

10 Avril 2022 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles, #catéchisme

Le terme de “reine” doit se comprendre comme une autorité souveraine, non comme une excellence dans un ordre donné – comme lorsqu’il est dit d’un grand cuisinier qu’il est le “roi de la gastronomie” : dans ce dernier sens, la primauté de Marie dans l’ordre surnaturel suffirait pour lui donner ce titre.

La Sainte Ecriture

Il est dit au psaume 44, 10 : « La reine se tient à votre droite, parée de l’or d’Ophir. » Ce psaume célèbre le Messie Roi et son épouse qui est, principalement et singulièrement, la Vierge.

Deux figures de la Marie sont reines : Bethsabée (3 Reg 2, 19) et Esther (Esth 2, 17 ; 5, 3), et Elizabeth s’adresse à Marie en l’appelant la « Mère de mon Seigneur », Lc 1, 32.

Les Pères de l’Eglise lui reconnaissent cette dignité

S. Ephrem, Oratio ad Ss. Dei Matrem : « Noble jeune fille et patronne, Reine, Maîtresse, gardez-moi, protégez-moi. »

S. André de Crète, Homilia II in Dormitionem Ss. Deiparæ : « [Jésus] transporte aujourd’hui hors de sa demeure terrestre la Reine du genre humain, sa Mère toujours Vierge. »

S. Germain de Constantinople, In Præsentationem, I : « Asseyez-vous, ô Souveraine, il convient en effet que vous siégez en haut lieu puisque vous êtes Reine et plus glorieuse que tous les rois ».

Liturgie

Dans la liturgie romaine, la fête de la Sainte Vierge Marie Reine a été instituée par Pie XII en 1954. Il suffit aussi de rappeler les antiennes Salve Regina, Regina Cæli, Ave Regina Cælorum.

Les Liturgies orientales célèbrent aussi la Vierge Reine : dans le rite byzantin, le dimanche après Noël, à Matines : « O juste, ô très heureux (Joseph), à cause de votre origine royale vous avez été choisi entre tous pour époux de la Reine pure, qui enfantera merveilleusement le Roi Jésus ».

Magistère

Léon XIII, Encyclique Magnæ Dei Matris : « La couronne du royaume d’en haut et du royaume d’ici-bas lui est réservée [à la Vierge Marie] (…) ; ainsi dans la cité céleste de Dieu, elle sera assise éternellement, la couronne sur la tête, à côté de son Fils, parce que constamment, pendant toute sa vie, plus constamment encore sur le Calvaire, elle aura bu avec lui le calice d’amertume ».

Saint Pie X, Ad diem illum : « Lui, Jésus, “siège à la droite de la majesté divine dans la sublimité des cieux” (He 1, 3). Elle, Marie, se tient à la droite de son Fils “refuge si assuré et secours si fidèle contre tous les dangers, que l’on a rien à craindre, à désespérer de rien sous sa conduite, sous ses auspices, sous son patronage, sous son égide” (Bulle Ineffabilis) ».

Pie XII : Message radiophonique au peuple portugais lors du couronnement de la statue de Fatima, appelé message de la « Royauté de Marie » (13 mai 1946).

Explication théologique

– Comme mère du Christ Roi, la Vierge Marie a une part à la royauté de son Fils, d’autant plus qu’elle est mère du Roi, et non seulement mère d’un homme qui, après sa naissance, serait devenu roi.

– En tant que corédemptrice, la nouvelle Eve possède à un titre subordonné le pouvoir que le nouvel Adam a acquis par droit de conquête.

– La plénitude de grâce et de vertu permet également de lui décerner le titre de Reine, au moins dans le sens où l’on appelle roi celui qui brille par l’excellence.

– Elle exerce cette royauté par la distribution des fruits de la Rédemption, et par son intercession infaillible.

Les titres de Reine des différents ordres de saints dans les litanies de Lorette – Apôtres, patriarches, anges, etc. – peuvent signifier autant la royauté comme autorité que la royauté d’excellence.

PROVENANCE: FSSPX.NEWS - AVRIL 2022
 
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1ère semaine de Carême : Paroles de Vie en marge du Missel par Dom Marmion

14 Mars 2022 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles, #catéchisme

La tentation du Christ Jésus, notre modèle et notre chef.

Pour bien comprendre le mystère de la tentation de Jésus (1), il faut se rappeler que le Christ est semblable à nous en toutes choses, excepté le péché : Debuit per omnia fratribus similari, absque peccato.

Qu’on imagine à quel état de faiblesse serait réduit un homme qui, durant quarante jours, ne se serait accordé aucune nourriture. Jésus n’a pas voulu faire de miracle pour empêcher en lui les effets du jeûne ; aussi l’Evangile nous rapporte-t-il qu’après cette période, Jésus sentit la faim : Postea esuriit ; et le démon saisit occasion de son état d’accablement pour le tenter.

Si le Christ, Fils de Dieu, a voulu entrer en lutte avec l’esprit malin, nous étonnerons-nous que les membres de son corps mystique doivent suivre la même voie ?

Tant de personnes, même pieuses, croient que la tentation est un signe de réprobation. Mais, le plus souvent, c’est le contraire ! Devenus disciples de Jésus par le baptême, nous ne pouvons « être au-dessus de notre divin Maître ». C’est Dieu lui-même qui nous le dit : « Parce que tu m’étais agréable, il a fallu que la tentation t’éprouvât ».

Ne nous étonnons donc pas de la tentation : n’oublions jamais que le Christ, notre modèle en toutes choses, a été tenté avant nous, et même touché par l’Esprit des ténèbres.

N’oublions pas surtout que ce n'est pas seulement comme Fils de Dieu que Jésus a vaincu le diable, mais encore comme chef de l’Eglise ; en lui et par lui, nous avons triomphé et nous triomphons encore des suggestions de l’esprit rebelle. C’est, en effet, la grâce que nous a conquise notre divin Sauveur par ce mystère ; là se trouve la source de notre confiance dans les épreuves et les tentations.

Le Christ dans ses mystères, pp. 207 et 211.

(1) Cf. Evangile de la messe du premier dimanche de Carême

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Bulletin de la croisade eucharistique de MARS 2022

7 Mars 2022 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #annonces, #articles, #catéchisme

Bulletin de la croisade eucharistique de MARS 2022
Bulletin de la croisade eucharistique de MARS 2022
Bulletin de la croisade eucharistique de MARS 2022
Bulletin de la croisade eucharistique de MARS 2022
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La Mère de Dieu a compati à la passion du Christ

20 Février 2022 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles, #catéchisme

Après avoir considéré la grâce de la maternité divine par rapport à Dieu et au Christ qui nous a montré la grandeur de la Mère de Dieu ; puis cette même grâce dans la sainte Vierge se répandant par sa conception immaculée, la comblant par la plénitude dont elle était remplie, se manifestant par sa virginité perpétuelle, enfin s’épanouissant dans son Assomption, il reste à considérer cette grâce par rapport à nous.

Saint Thomas remarque que la similitude est cause de l’amour. Quand des êtres se ressemblent, il s’établit une bienveillance mutuelle, de sorte que chacun envisage ce qui arrive à l’autre comme advenant à soi-même. D’où les termes de « sympathie » et « compassion ».

Cette compassion se mesure selon différents critères

– Par l’union qui fonde la compassion : or on ne peut être plus uni à Jésus-Christ que Marie. C’est pourquoi la compassion de Notre Dame doit être dite douloureuse plutôt que miséricordieuse, la miséricorde se penchant sur la misère d’autrui, tandis que la douleur appréhende le mal fait comme à soi-même. Cela se constate selon trois ordres.

* Dans l’ordre naturel parce qu’elle est sa Mère. Et qu’elle seule lui a donné son humanité, ce qui fait qu’ils ont une ressemblance physique unique.

* Dans l’ordre surnaturel, parce que Marie a une abondance de grâce et de charité supérieure à celle de tout autre saint.

* Dans l’ordre de l’union hypostatique enfin, parce qu’elle est Mère de Dieu.

– Par la gravité du mal subi :

* Le mal principal qui est la souffrance de Jésus.

* Les causes que sont les péchés des hommes, l’aveuglement des juifs, le scandale des disciples et la perte des âmes.

– Par les dispositions de celui qui compatit :

* Cela dépend de la perfection de la connaissance du mal enduré : la Vierge a une connaissance nette de ce mal ; elle possède une sensibilité parfaite sur laquelle la douleur spirituelle rejaillit, et qui est envahie par la vue des souffrances physiques de Jésus.

* Elle dépend aussi de la perfection de la charité, de l’amour de Dieu et spécialement de son Fils, blessée par le péché et par l’injustice infligée à Jésus.

* Enfin par l’absence de soulagement : aucune consolation n’est venue diminuer sa douleur.

La Mère de Dieu a donc compati à la Passion de Jésus, et sa douleur a été la plus grande après celle de Jésus Lui-même.

Raisons de convenance

La Mère de Dieu a été pourvue de privilèges éminents en vue des mérites de Jésus-Christ. Or l’économie de la Rédemption veut que l’on soit configuré à la Passion du Christ pour profiter de ses effets. La douleur de Marie est à la mesure de sa participation aux fruits de la Rédemption. Il ne s’agit cependant pas d’une souffrance pénale – d’un châtiment – puisque la Vierge n’a pas de péché.

Marie doit aussi subir les souffrances qui manquent au Sauveur selon le mot de saint Paul : certaines sont incompatibles avec les privilèges de Jésus, comme l’angoisse de l’incertitude complète quant à la suite des événements. Et la compassion elle-même, i.e. la résonance de la souffrance d’une personne sur une autre, ne pouvait être le fait de Jésus seul. Pour ces douleurs, il fallait la Sainte Vierge.

C’est cette douleur immense qui a valu à la Mère de Dieu le titre de Reine des martyrs.

PROVENANCE: FSSPX.NEWS -  FÉVRIER 2022
 
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Bulletin de la croisade eucharistique Février 2022

7 Février 2022 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles, #annonces, #calendrier, #catéchisme

Bulletin de la croisade eucharistique Février 2022
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