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Chapelle Saint-Grégoire-le-Grand

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Retour sur le pèlerinage de Lourdes

5 Novembre 2023 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles

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Mois du Rosaire

16 Octobre 2023 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles

Lettre encyclique Magnae Dei Matris du pape Léon XIII pour le mois du Rosaire (7 septembre 1892). Au cours de son long pontificat, ce pape a consacré pas moins de douze encycliques au Très Saint Rosaire. Il nous prodigue des encouragements pour le réciter avec piété et confiance.

 

Lorsque nous nous confions à Marie par la prière, nous nous confions à la Mère de la Miséricorde, disposée de telle sorte à notre égard que, quel que soit le besoin qui nous presse, surtout pour l’acquisition de la vie immortelle, aussitôt, de son propre mouvement, même sans être appelée, elle vient toujours à notre aide, et elle nous donne du trésor de cette grâce dont elle reçut de Dieu, dès le principe, la pleine abondance, afin de devenir digne d’être sa mère. Cette surabondance de la grâce, qui est le plus éminent des nombreux privilèges de la Vierge, l’élève de beaucoup au-dessus de tous les hommes et de tous les anges et la rapproche du Christ plus que toutes les autres créatures : C’est beaucoup pour un saint de posséder une quantité de grâce suffisante au salut d’un grand nombre ; mais, s’il en avait une quantité qui suffit au salut de tous les hommes du monde entier, ce serait le comble ; et cela existe dans le Christ et dans la Bienheureuse Vierge.

Lors donc que nous la saluons pleine de grâce par les paroles de l’ange et que nous tressons en couronne cette louange répétée, il est à peine possible de dire combien nous lui sommes agréables et nous lui plaisons : chaque fois, en effet, nous rappelons le souvenir de sa sublime dignité, et de la rédemption du genre humain que Dieu a commencée par elle ; par là aussi se trouve rappelé le lien divin et perpétuel qui l’unit aux joies et aux douleurs, aux opprobres et aux triomphes du Christ pour la direction et l’assistance des hommes en vue de l’éternité. Que s’il a plu au Christ, dans sa tendresse, de prendre si complètement notre ressemblance et de se dire et se montrer à tel point fils de l’homme et notre frère, afin de mieux faire éclater sa miséricorde envers nous, Il a dû devenir semblable en tout à ses frères, afin d’être miséricordieux  ; de même Marie, qui a été choisie pour être la mère de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui est notre frère, a été élevée par ce privilège au-dessus de toutes les mères, pour qu’elle répandît sur nous et nous prodiguât sa miséricorde.

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Saint Michel champion des droits de Dieu

1 Octobre 2023 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles

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Italie : 120 ans après son élection, saint Pie X retourne dans sa ville natale

24 Septembre 2023 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #annonces, #articles, #calendrier

A l’occasion du 120e anniversaire de son élection, le corps de saint Pie X retourne à Riese, sa ville natale dans le diocèse de Trévise (Vénétie, Italie), pour être exposé à la vénération des fidèles au sanctuaire de la Bienheureuse Vierge de Cendrole. Ce sanctuaire marial fut très fréquenté par le jeune Giuseppe Sarto, futur Pie X.

 

Le samedi 14 octobre 2023, la Fraternité Saint-Pie X organise, un pèlerinage pour vénérer le corps du saint pape, sous le patronage duquel son fondateur, Mgr Marcel Lefebvre, a voulu placer son œuvre.

La journée débutera par la célébration de la Sainte Messe à 9 heures. Puis, les pèlerins se rendront en voiture à l’église paroissiale de Riese, d’où partira le pèlerinage à pied, sur 3 km environ, jusqu’au sanctuaire de Cendrole.

Lien vidéo de présentation et inscription ci-dessous : : https://www.14ottobre2023.com/

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Fête du saint Nom de Marie

17 Septembre 2023 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles

« Maître, où demeurez-vous ? Venez et voyez. » (Jn 1, 38-39)

 

Alors que les premiers disciples – et futurs Apôtres – cherchent à en savoir plus sur ce Jésus que Jean le Baptiste a désigné comme le Messie promis, Jésus se contente de les inviter à venir l’accompagner. Il pourrait bien leur faire un exposé complet sur l’Incarnation puis sur la Rédemption à venir, mais ils ne sont pas prêts : c’est un mystère trop dense et qui dépasse trop les notions d’un pécheur de Galilée – et à vrai dire d’une intelligence créée – pour se prêter à une explication en quelques mots. On ne se prépare pas à saisir quelque chose au plan de Dieu en consultant en vitesse une note de Wikipedia ! Alors Jésus se contente de les inviter à suivre sa Personne. Tout viendra en son temps.

Il en va ainsi de Notre Dame. On ne peut accéder à Jésus sans passer par sa sainte Mère. Mais à elle aussi, son mystère est trop dense, trop surnaturel. Impossible de l’épuiser en quelques mots : les litanies s’y évertuent sans en finir – et sans se lasser. Aussi l’Evangile commence par nous donner en quelque sorte son adresse : « et le nom de la Vierge était Marie » (Lc 1, 27). Avec cela, on sait à qui s’adresser, on sait qui prier. Le dogme, la théologie, suivront : Immaculée Conception, conception virginale de Jésus, virginité intacte jusqu’à son dernier jour terrestre, Assomption et couronnement au Ciel, Médiation universelle de grâces : tout cela, les disciples de Jésus l’apprendront en leur temps. Mais il faut d’abord qu’ils sachent comment accéder à la Mère de Jésus. Elle s’appelle Marie, elle est de Nazareth, elle est la si discrète épouse du charpentier Joseph.

C’est un grand honneur que de connaître ce Nom : on ne donne pas son nom à n’importe qui. Le diable répugne à révéler son nom, car il y perd de son influence lorsqu’il est mis en lumière. Les hommes aussi protègent leurs informations personnelles : on se bat aujourd’hui pour protéger les données personnelles des individus de tout trafic ! Dieu lui-même a voulu mettre beaucoup de solennité dans la révélation de son Nom, Yahvé, et les juifs ont marqué beaucoup de respect à ce mot. Jésus, dans son discours après la Cène, résume sa prédication en disant : « Père, j’ai manifesté ton Nom aux hommes. » (Jn 17, 6) Comme si c'était là le sommet de toute son œuvre. Mais le saint Nom de Marie nous a été donné simplement, non qu’il soit de peu d’importance, mais le bon Dieu voulait qu’on y ait recours facilement.

Ce Nom nous est révélé pour que nous l’invoquions avec confiance. Jusqu’au dernier moment de notre vie, et pour le plus renégat des pécheurs, il est encore possible d’invoquer Marie, « maintenant et à l’heure de notre mort ». Il nous est révélé pour que nous chantions ses louanges (Salve Mater misericordiae… O Maria !). Enfin pour que nous réparions pour les blasphèmes par lesquels il est outragé.

Ne le prononçons pas en vain !

 

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Triple jubilé de saint Thomas d’Aquin

10 Septembre 2023 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles

Du 28 janvier 2023 au 28 janvier 2025, à l’occasion du triple jubilé de saint Thomas d’Aquin, les fidèles catholiques peuvent bénéficier d’une indulgence plénière pour la rémission de la peine des péchés pardonnés. 2023, 2024 et 2025 représentent trois années jubilaires de la naissance (1225), mort (1274) et canonisation (1323) de saint Thomas d’Aquin, dominicain, docteur de l’Eglise appelé le Docteur angélique.

 

Il naquit le 28 janvier 1225 à Roccasecca, dans le royaume de Naples, s’est éteint à l’abbaye cistercienne de Fossanova le 7 mars 1274, et fut canonisé par le pape Jean XXII le 18 juillet 1323. Ainsi, l’année 2023 marque les 700 ans de sa canonisation, 2024 sera le 750e anniversaire de sa mort et 2025 le 8e centenaire de sa naissance.

Aussi, la Pénitencerie apostolique « puisant aux célestes trésors de l’Eglise, concède volontiers l’indulgence plénière, dont les fidèles vraiment pénitents et mus de charité pourront bénéficier aux conditions habituelles : confession sacramentelle, communion eucharistique et prière aux intentions du souverain pontife. L’indulgence plénière pourra être appliquée par mode de suffrage également aux âmes des fidèles encore en purgatoire. »

L’indulgence peut être obtenue en effectuant un pèlerinage dans un lieu saint lié à l’Ordre des Frères prêcheurs, en prenant « dévotement part aux célébrations du jubilé », ou « au moins en consacrant un temps convenable à un pieux recueillement », en concluant par la prière du Notre Père, la récitation du Credo et l’invocation de l’intercession de la Vierge Marie et de saint Thomas d’Aquin.

Toute église, sanctuaire ou chapelle actuellement confiée à l’Ordre dominicain peut répondre aux exigences du pèlerinage. En l’honneur de ce jubilé, la relique du crâne de saint Thomas d’Aquin qui n’a pas été exposée depuis 1369, est destinée à être présentée à la vénération des fidèles en France et à l’étranger.

Conservée sous l’autel du couvent des Jacobins à Toulouse, berceau de l’Ordre dominicain, la relique a été transférée dans un nouveau reliquaire, béni le 27 janvier dernier, pour sa première ostension au couvent des Dominicains de Bordeaux. L’Association pour le centenaire de saint Thomas d’Aquin, qui a la garde du reliquaire en ce temps de jubilé, est chargée d’établir le calendrier des ostensions.

Brève biographie de saint Thomas d’Aquin

Thomas naît au château de Roccasecca, près de Naples, dans la famille d’Aquino, le 28 janvier 1225. A l’âge de cinq ans, il est placé comme oblat par ses parents à l’abbaye bénédictine du Mont-Cassin. A l’âge de dix ans, il fut inscrit à un cours de belles-lettres et de dialectique à Naples ; il prit connaissance de la langue grecque et étudia la physique, la métaphysique et la morale.

Vers août 1243 il entre chez les Dominicains de Naples. Thomas y reçoit l’habit de l’Ordre fondé à Toulouse en 1215 par saint Dominique. Cependant, la famille de Thomas, qui s’oppose à sa vocation dans un ordre mendiant, le retient une année en détention au château de famille de Roccasecca. Il peut retourner au couvent de Naples à l’automne 1244.

Il étudie à Paris de 1245-1246 à 1248, puis il est assistant de saint Albert le Grand à Cologne de 1248 à 1252. Il revient à Paris de 1252 à 1256 pour y enseigner comme bachelier sententiaire. Il commente les Sentences de Pierre Lombard, ouvrage de référence jusqu’au XVIe siècle pour l’étude de la théologie.

Il rédige ensuite son Commentaire des Sentences, avant le Contra Gentiles et la Summa theologiæ. Il est admis à la licentia docendi en février 1256, qui lui donne la faculté d’enseigner comme Maître en théologie. Il est alors Maître-Régent de 1256 à 1259.

Puis, il est désigné par le chapitre général de Valenciennes de 1259 pour enseigner à Naples, de 1259 à 1261. Il est nommé lecteur conventuel, c’est-à-dire chargé de la vie intellectuelle, philosophique et théologique du couvent d’Orvieto de 1261 à 1265. Il y achève le Contra Gentiles commencé en 1257.

Il est nommé Maître-Régent à Rome entre 1265 et 1268. C’est là qu’il entreprend la rédaction de la première partie de la Summa theologiæ, la prima pars, qui traite de Dieu et de son œuvre de création. Il retourne à Paris de 1268 à 1272. Il y écrit la deuxième partie de la Summa, secunda pars, qui concerne la vie morale humaine.

Au printemps 1272, il quitte Paris et revient à Naples, où il est nommé Maître-Régent jusqu’en février 1274. C’est à Naples qu’il écrit la troisième partie de la Summa, tertia pars, qui traite du Christ rédempteur, des sacrements et des fins dernières. Il est alors convoqué comme théologien par le pape Grégoire X au second concile de Lyon, concile d’union avec les Grecs séparés de Rome depuis 1054.

En se rendant au concile de Lyon, il tomba gravement malade à l’abbaye cistercienne de Fossanova. Les religieux l’entourèrent de soins, Thomas en reconnaissance leur expliqua le Cantique des cantiques. Il rendit son âme à Dieu le 7 mars 1274.

Saint Thomas est canonisé le 18 juillet 1323. Il est proclamé Docteur de l’Eglise par le pape saint Pie V, le 15 avril 1567, et Docteur commun de l’Eglise en 1923 par le pape Pie XI.

A la demande du maître général des Dominicains Elie de Raymond, le pape Urbain V contraignit en 1368 les Cisterciens de Fossanova à rendre la tête et le corps de saint Thomas d’Aquin à sa famille religieuse ; ces reliques furent transférées à Toulouse. Son bras droit, offert à Paris, passa ensuite au couvent des Saints-Dominique et Sixte, à Rome.

(Sources : op.org/thomas aquinas jubileum/A. Poirson/DICI n°435 – FSSPX.Actualités)

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Saint Pie X : une vie centrée sur l'Eucharistie

3 Septembre 2023 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles

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Sainte fête du Cœur Immaculé de Marie

27 Août 2023 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles

Dans l’octave de la fête de l’Assomption, l’Eglise célèbre les louanges du Cœur immaculé de Marie.

Ce culte liturgique fut associé au Sacré-Cœur de Jésus par saint Jean Eudes au XVIIe siècle. Deux siècles plus tard, les papes Pie VII puis Pie IX établirent une fête au calendrier de l’Eglise universelle avec une messe et un office propre.

Le 31 octobre puis le 8 décembre 1942, le pape Pie XII consacra le genre humain au Cœur immaculé de Marie. Deux ans plus tard, il établissait un office nouveau du Cœur immaculé, qu’il fixait au jour même de l’octave de l’Assomption de la Mère de Dieu au Ciel, le 22 août de chaque année.

L’esprit de la liturgie

Depuis son entrée aux cieux, le Cœur de Marie continue d’exercer en notre faveur son intercession. L’amour de son Cœur se porte d’abord vers Dieu et vers son Fils Jésus, mais il s’étend aussi avec une maternelle sollicitude sur tout le genre humain que Jésus lui a confié en mourant sur la Croix.

Aussi la louons-nous pour la sublime sainteté de son Cœur immaculé en la priant de nous obtenir « la paix des nations, la liberté de l’Eglise, la conversion des pécheurs, l’amour de la pureté et la pratique des vertus » (décret du 4 mai 1944).

Au Cœur de Marie s’applique mieux qu’à aucun autre le psaume : « Mon cœur tressaillira de joie en ton salut ; je chanterai un cantique au Seigneur pour les biens qu’Il m’a donnés. Je louerai le nom du Très-Haut » (Ps. 12). Ce cantique est le Magnificat, où l’Immaculée glorifie le Seigneur et exulte de joie en Dieu son Sauveur.

(Source : Dom Lefebvre – FSSPX.Actualités)

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Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus dans "Nouvelles de Chrétienté"

6 Août 2023 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles

Le Nouvelles de Chrétienté n°202 est paru. Voici l’éditorial pour en donner un aperçu.

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus dont on célèbre cette année le 150e anniversaire de la naissance et le 100e anniversaire de la béatification, est patronne des missions depuis 1927, et patronne secondaire de la France depuis 1944, tout comme sainte Jeanne d’Arc qu’elle vénérait.

 

Ne nous reposons pas sur ses titres de gloire, comme s’ils nous dispensaient de fournir un effort personnel et constant, comme s’ils nous permettaient d’être militants par procuration… Demandons-nous plutôt si nous sommes les dignes héritiers de la petite Thérèse. Elle, morte à 24 ans, cloîtrée et ardemment missionnaire ; et nous, vivants mais si souvent démissionnaires.

La sainte carmélite de Lisieux est un exemple admirable ; elle peut devenir pour nous un reproche redoutable. Voyons-la à l’œuvre pendant la Grande Guerre, sur le front. Lisons, dans ce numéro de Nouvelles de Chrétienté, les lettres que des officiers et des soldats ont adressées au pape Benoît XV pour hâter sa béatification.

Eux qui surent généreusement se sacrifier, parce que Thérèse dont ils portaient la médaille, les encourageait du Ciel à défendre leur pays envahi. Elle était avec eux, en première ligne.

Certes la Première Guerre mondiale est finie, et la Deuxième Guerre mondiale est terminée, mais pouvons-nous nous considérer aujourd’hui comme démobilisés ? Dans le Prologue de son Itinéraire spirituel, Mgr Marcel Lefebvre, bien peu enclin aux effets rhétoriques, n’hésitait pas à qualifier la crise conciliaire de Troisième Guerre mondiale.

L’archevêque missionnaire le déplorait avec tristesse : « les désastres accumulés par ces trois guerres, et spécialement la dernière, sont incalculables dans le domaine des ruines matérielles, mais bien plus encore spirituelles ».

Et de préciser : « ruine des institutions chrétiennes » et pénétration profonde de « la doctrine libérale et moderniste dans les organes directeurs de l’Eglise ». Les effets de cette guerre-là sont sous nos yeux : multiplications des lois contre la vie à naître, contre le mariage et la famille ; effondrement des vocations ; désertification des églises…

Face à cette situation dramatique, sainte Thérèse resterait-elle inactive au Ciel ? Non ! Elle bat le rappel, mobilise les énergies, secoue les âmes timorées. Elle nous exhorte à remplir notre mission au quotidien, à accomplir fidèlement notre devoir d’état de père et de mère de famille, de patron et d’employé, de baptisés au service d’une cité terrestre qui ne doit pas être « l’antichambre de l’enfer, plus ou moins bien climatisée », ainsi que le disait sans détour le père Calmel.

Servir est un honneur, s’abstenir frileusement de servir est un déshonneur. Et l’on sait le châtiment réservé aux déserteurs en temps de guerre. En 14-18, des hommes se dressèrent pour défendre leur patrie terrestre, dans ce troisième conflit n’y aura-t-il pour défendre l’Eglise que des êtres pusillanimes, réfugiés à l’arrière ? Ceux que les Poilus appelaient dans leur langage rude, mais expressif, des « planqués » ?

Sainte Thérèse ne permettez pas que nous vous fassions honte. Obtenez-nous « le courage et la force et la Foi », pour que nous ayons « l’ardeur au combat ». Le bon combat de la Foi.

Abbé Alain Lorans

 

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Portugal : le Trésor du Saint-Sépulcre sera exposé à Lisbonne

23 Juillet 2023 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles

Au mois de mai 2023, la Custodie de Terre Sainte a expédié 75 œuvres d’art du Trésor du Saint-Sépulcre au musée Calouste Gulbenkian de Lisbonne, afin d’y être présentées à l’exposition : Le Trésor des rois, chefs-d’œuvre du musée de la Terre Sainte, qui se tiendra du 10 novembre 2023 au 26 février 2024.

 

Après l’exposition à Lisbonne, ces œuvres iront aux Etats-Unis, à New York, puis dans d’autres pays européens encore à définir, avant leur retour définitif à Jérusalem, où elles pourront être admirées au Terra Sancta Museum, dans la future section historique du musée de la Custodie.

La mise en caisse des œuvres est une opération délicate ; les objets sont aussi précieux que fragiles. Ces œuvres d’art, sélectionnées à l’issue d’un travail minutieux et rigoureux mené par l’équipe du professeur António Filipe Pimentel, directeur du musée Gulbenkian et organisateur de l’exposition, sont des pièces uniques. Elles ont été offertes par les Maisons royales européennes par dévotion aux Lieux saints et pour soutenir la Custodie de Terre Sainte.

La générosité des Cours d’Europe s’est étendue des ressources matérielles et financières – afin de soutenir les églises et les communautés locales avec des pièces d’or, de la cire etc. –, jusqu’à des œuvres artistiques d’orfèvrerie, des textiles et du mobilier, destinés à être utilisés pendant le culte ou à décorer les espaces religieux.

Parmi ces œuvres d’art, figurent des objets liturgiques en argent massif dont la lampe d’église envoyée à Jérusalem par le roi du Portugal, João V, le baldaquin abritant un ostensoir ou un crucifix, offert par Carlo VII, roi de Naples, également le bas-relief de la Résurrection, réalisé à Naples en 1736, et la cuvette de Pierre II de Bragance, roi du Portugal, datant de 1675, utilisée par la Custodie pour le lavement des pieds des pèlerins.

Chargé de la création de la section historique du Terra Sancta Museum, Frère Stéphane Milovitch, directeur du Bureau des Biens Culturels de la Custodie, précise : « Nous sommes très heureux de participer à des expositions où les pièces maîtresses de notre trésor peuvent être vues en dehors de Jérusalem, avant d’être définitivement exposées dans la nouvelle section historique du Terra Sancta Museum. »

La Fondation Gulbenkian apporte une aide précieuse : « Nous prenons en charge la restauration d’une partie des œuvres, dans le cadre d’un mécénat de compétences avec la Custodie », ajoute Rui Filipe Teixeira Xavier, conservateur en chef du musée portugais. Le lien de Calouste Gulbenkian avec la Terre Sainte est également évoqué, avec la présentation d’un manuscrit arménien enluminé du XVe siècle, que le collectionneur a offert au Patriarcat arménien de Jérusalem.

L’exposition de la Fondation Gulbenkian s’inspire directement de celle organisée en 2013 à Versailles sur le Trésor du Saint-Sépulcre, par Bernard Degout et Jacques Charles-Gaffiot. L’événement avait attiré un nombre record de visiteurs.

Le Terra Sancta Museum

La présence des franciscains en Terre Sainte commence au début du XIIIe siècle, par le pèlerinage de saint François d’Assise (1182-1226). Pendant les guerres et les croisades, le saint chercha un chemin vers la paix en rencontrant le sultan d’Egypte. Par une Bulle pontificale de 1342, Clément VI reconnut juridiquement la Custodie de Terre Sainte. Depuis ce temps, les « frères de la corde » n’ont jamais cessé d’assister les pèlerins et de garder les Lieux Saints.

C’est ainsi qu’est né le projet du Terra Sancta Museum : valoriser au cœur de la vieille ville de Jérusalem le patrimoine spirituel, archéologique et artistique chrétien, précieusement conservé par les franciscains au cours des huit derniers siècles.

Le Terra Sancta Museum comprendra trois sections : multimédia, archéologique, historique. Deux bâtiments franciscains de la Custodie de Terre Sainte – le couvent de la Flagellation et le couvent de Saint Sauveur – ont été choisis pour accueillir ces sections. Actuellement, seule la section multimédia et la deuxième partie de la section archéologique sont ouvertes au public. L’ouverture de la section archéologique ainsi que la section historique, en travaux, est prévue en 2025.

(Sources : cath.ch/custodia/terra sancta museum/foundation calouste gulbenkian/DICI n°433 – FSSPX.Actualités)

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