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Chapelle Saint-Grégoire-le-Grand

Dimanche 3 décembre : Messe à 10h

29 Novembre 2017 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand

Messe à 10 h 00, le dimanche 3 décembre 2017

1er dimanche de l'Avent (Violet, 1ère classe)

 

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Samedi 2 décembre : Catéchisme & Messe

28 Novembre 2017 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand

Catéchisme à 10 h 00

Messe à 11 h 15  (Rouge, 3ème classe)

Samedi 2 décembre (1er samedi du mois) - Sainte Bibiane, vierge et martyre.

 

 

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1517 – 1917: la révolte de Luther et la révolution bolchevique à la lumière de Fatima

27 Novembre 2017 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand

Dans cette Lettre aux Amis et Bienfaiteurs n° 88, Mgr Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, montre le lien profond qui unit la révolte de Luther et la révolution d’Octobre 1917, le laxisme libéral et le dirigisme socialo-communiste.

Chers Amis et Bienfaiteurs,

En ce mois d’octobre 2017, sont réunis trois anniversaires qui ont déterminé le cours de l’histoire des hommes et de l’Eglise : la révolte de Luther, la révolution bolchévique et le miracle de Fatima.

Il y a cinq cents ans, le 31 octobre 1517, Martin Luther commençait sa révolte contre l’Eglise catholique. Il y a cent ans, le 7 novembre, la révolution éclatait en Russie. Selon le calendrier julien, elle a reçu le nom de « révolution d’Octobre ».

Il y a cent ans, quelques jours plus tôt, le 13 octobre, le Cœur Immaculé scellait d’un miracle spectaculaire son message annonçant les grands événements futurs de l’Eglise et du monde, dont certains appartiennent maintenant au passé, comme la Deuxième Guerre mondiale, et d’autres ne sont pas encore arrivés, comme le triomphe du Cœur Immaculé et la conversion de la Russie.

La réforme lancée par Luther apparaît au premier abord comme un événement religieux. Et certes l’hérésiarque allemand a bouleversé dans ses fondements l’Eglise catholique, s’attaquant à la papauté, la grâce, la Sainte Messe, le sacerdoce, la Sainte Eucharistie… La foi et les moyens donnés par Dieu aux hommes pour leur procurer le salut éternel, ont été rejetés ou profondément falsifiés.

Mais vu les liens indéniables entre l’ordre surnaturel de l’Eglise et de la grâce, d’une part, et l’ordre temporel des gouvernements humains et de la société civile, d’autre part, bien vite la révolte contre l’Eglise s’est étendue à la société humaine, divisant l’Europe jusqu’à ce jour, ouvrant des siècles de persécution contre l’Eglise dans les pays réformés, et marquant toute l’Europe de terribles guerres, dont la plus douloureuse fut la guerre de Trente Ans. Vraiment notre incompréhension est totale lorsque nous voyons aujourd’hui des prélats catholiques célébrer, et même fêter cet événement si triste et si épouvantable pour la chrétienté.

La révolte de Luther repose sur un principe qui est comme la base de la pensée moderne, et qui gouverne toute la société contemporaine, qu’elle se prétende libérale ou socialo-communiste. Ce principe vise à affranchir les hommes de la dépendance envers Dieu et l’ordre établi par lui, tant au niveau naturel qu’au niveau surnaturel.

Pourtant, au plus profond de la nature de l’homme se trouve la réalité ontologique d’une dépendance totale à l’égard de son Créateur, totale car il n’existe aucun domaine où l’être humain pourrait s’y soustraire. La notion même de création indique cela clairement. Et du côté de la créature, cette dépendance objective engendre immédiatement le devoir d’une soumission tout aussi absolue envers son Créateur, qui est Dieu. Cette soumission s’étend à bien plus que ce qui apparaît aux hommes comme son expression la plus commune : l’obéissance aux commandements de Dieu, l’obéissance morale. Elle s’étend aussi à l’ordre de l’intelligence, à notre connaissance. C’est la soumission de notre raison à la réalité qui s’impose à nous, de telle manière que la définition exacte de la vérité est « l’adhésion de l’intelligence à la réalité », à la réalité objective. Le domaine de la foi suit le même chemin, la raison de cette soumission étant cependant là différente. Alors que notre raison naturelle se soumet à la lumière de l’évidence, la foi surnaturelle se soumet à l’autorité de Dieu, Vérité qui se révèle sans se tromper, ni nous tromper, comme nous le disons dans l’acte de foi.

Luther, par le principe du libre examen, a fait voler en éclats cette soumission. Et depuis, le grand mot qui résonne dans l’univers est ce cri : « liberté » ; en fait, révolte contre Dieu et l’ordre des choses voulu par Dieu. Cette liberté moderne flatte l’âme déchue depuis le péché originel, elle est la tentation de l’époque présente, elle est illusoire. C’est un rêve chimérique, celui qui inspirait le péché de l’archange Lucifer, et de tout péché à sa suite. Ce soi-disant affranchissement se termine très mal, et pour finir il n’a pas grand-chose à voir avec la vraie liberté. Car si l’homme a été créé libre, ce n’est pas pour se rebeller contre Dieu, sa fin ultime, son souverain bien, mais pour choisir de lui-même les moyens qui le conduisent à Dieu, et pour rendre ainsi méritoire l’obtention de la béatitude éternelle que Dieu tout-puissant veut partager avec ses créatures.

Qu’ils sont peu nombreux les hommes d’aujourd’hui, immergés qu’ils sont dans cette atmosphère libérale, à comprendre ces vérités pourtant fondamentales !

Les excès immanquables du libéralisme poussé jusqu’au bout de sa logique, que ce soit l’anarchie ou la tyrannie de la puissance matérielle, tout comme ceux du socialo-communisme, dont les horribles débordements ont tragiquement marqué le XXe siècle par au moins deux cent cinquante millions de morts, ne semblent pas faire réfléchir nos contemporains.

La révolution russe part de cette révolte contre le joug du pouvoir temporel, mais son origine n’est pas russe. On la trouve dans l’Europe de l’Ouest. Karl Marx est allemand ; la Russie sera le terrain d’application des principes élaborés par l’Allemand Marx, avec le soutien financier de milieux d’affaires occidentaux, selon certains historiens. Cependant, très vite, la révolution s’attaquera à la religion. Et le communisme verra toujours dans l’Eglise catholique plus qu’en tout autre, un ennemi juré à détruire, si c’était possible. C’est du communisme qu’est venue la plus grande des persécutions contre l’Eglise, et qui dure encore aujourd’hui, ainsi en Chine, en Corée du Nord ou au Vietnam.

Tout cela a été annoncé à Fatima, où Notre Dame demande des actes très simples aux autorités religieuses et à tout chrétien, pour conjurer ces malheurs qui menacent de s’abattre sur la terre : la dévotion à son Cœur Immaculé, les cinq premiers samedis du mois en réparation des outrages faits à la Mère de Dieu, la consécration de la Russie.

On est frappé par l’apparente disproportion des moyens proposés par le Ciel pour remédier aux maux de l’humanité, face au destin dramatique des nations à ce moment de l’histoire de l’humanité. Mais Dieu, tout-puissant, infiniment au-dessus de l’agitation humaine, n’a aucunement besoin des moyens humains. Une seule parole lui suffit pour créer l’univers, pour le régénérer, pour le sauver. Mais cela ne se fera qu’à travers des hommes qui auront enfin reconnu sa souveraineté. « La guerre va finir, mais si l'on ne cesse d'offenser Dieu, sous le règne de Pie XI en commencera une pire encore. » « Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix ; sinon, elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Eglise. » La paix du monde - et de l’Eglise - est liée à la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie. D’après un témoignage indubitable qui m’a été personnellement rapporté, sœur Lucie, peu de temps avant sa mort, a dit à un prêtre que « la consécration de la Russie SE FERA, mais ce sera très difficile ».

Le triomphe du Cœur Immaculé de Marie viendra, nous n’en avons aucun doute, mais pour l’instant la lutte fait rage, et cette fois-ci jusqu’à l’intérieur de l’Eglise. Les piliers de notre foi qui semblaient inébranlables tremblent sur leur base ; des évêques, des cardinaux dépassent leur nouveau maître, Luther, dont ils célèbrent l’anniversaire de la révolte, cette année. Et bien peu nombreux sont ceux qui défendent la vérité révélée. La Voix dont tout dépend dans l’Eglise sur terre, se tait résolument. Elle laisse les ténèbres de la confusion doctrinale et morale envahir la Cité de Dieu.

Déjà Paul VI, le 29 juin 1972, avait remarqué que « par quelque fissure la fumée de Satan [était] entrée dans le temple de Dieu ». Aujourd’hui ce n’est plus une fumerolle, c’est l’épaisse fumée d’une éruption volcanique. Déjà saint Pie X affirmait : « Qui pèse ces choses a droit de craindre qu'une telle perversion des esprits ne soit le commencement des maux annoncés pour la fin des temps, et comme leur prise de contact avec la terre, et que véritablement "le fils de perdition" dont parle l'Apôtre n'ait déjà fait son avènement parmi nous » (Encyclique E Supremi Apostolatus du 4 octobre 1903). Que dire, cent ans plus tard, à la vue de l’Eglise qui se désagrège petit à petit ? Notre sang se glace lorsque nous entendons cette même Voix dire, au sujet de la justification, que Luther ne s’était pas trompé sur ce point, lors de la conférence de presse dans l’avion au retour d’Arménie, le 26 juin 2016 : « Je crois que les intentions de Martin Luther n’étaient pas erronées : c’était un réformateur. (...) Et aujourd’hui, luthériens et catholiques, avec tous les protestants, nous sommes d’accord sur la doctrine de la justification : sur ce point si important, lui (Luther) ne s’était pas trompé. »

Aussi, nous n’avons pas d’autre ligne pour la Fraternité Saint-Pie X, pour vous chers fidèles, que celle de continuer ce qu’a toujours fait la Sainte Eglise, quoi qu’il arrive. La voie de vérité qui a fait les saints en tout temps, restera toujours le chemin sûr du Ciel, celui des Evangiles, à l’imitation de Notre Seigneur et Notre Dame. Nous prenons les moyens indiqués par le Ciel, avec la certitude que nous ne pouvons pas mieux faire. Notre croisade du rosaire s’est officiellement terminée le 22 août dernier, cependant nous vous supplions et demandons instamment de conserver les bonnes habitudes acquises : la prière du rosaire, ces petits sacrifices si agréables à Dieu et qui ont la puissance de sauver des âmes pour l’éternité, pourvu que l’on y mette un grain d’amour du Bon Dieu !

A la fin de cette année où nous célébrons le centenaire des apparitions de Fatima, retenons bien les enseignements et les demandes de Marie, toujours Vierge et Mère de Dieu. Selon ses propres paroles, son Cœur sera notre refuge et le chemin qui conduit à Dieu. Nous vivons de cette espérance, sans nous décourager devant les événements terribles qui nous entourent, bien conscients que nous pouvons et devons tous faire beaucoup de bien à nos contemporains en conservant fidèlement les trésors de la Tradition.

Soyez vivement remerciés pour votre générosité inlassable. Que Dieu vous le rende en grâces et vous bénisse, dans l’attente du triomphe du Cœur Immaculé de Marie.

Menzingen, le 21 novembre 2017, en la fête de la Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie

+ Bernard Fellay, Supérieur Général

Sources : FSSPX/MG / La Porte Latine du 23 novembre 2017

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Dimanche 26 novembre : Messe à 10h

22 Novembre 2017 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand

Messe à 10 h 00, le dimanche 26 novembre 2017

Dernier dimanche après la Pentecôte (vert, 2ème classe)

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La franc-maçonnerie, ennemie déclarée du Christ et de l'Eglise

20 Novembre 2017 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand

La franc-maçonnerie naît officiellement à Londres le 24 juin 1717. La première condamnation pontificale ne date que de quelques années plus tard : Clément XII publie l’encyclique In eminenti apostolatus le 28 avril 1738, vingt et un ans après la formation de la Grande Loge de Londres.

Secte politico-religieuse, la franc-maçonnerie veut refaire le monde sur des bases nouvelles, fort différentes des anciens principes chrétiens qui ont été pendant deux mille ans les assises de la civilisation occidentale. Même si elle se déclare déiste en certaines de ses branches, elle prône la suprématie de l’homme, affranchi de tout principe qui lui serait supérieur.

La franc-maçonnerie a donc toujours eu pour but de détruire le catholicisme, de «décatholiciser le monde » ; comme méthode préférée, elle utilise l’entrisme (autrement dit la pénétration clandestine dans un corps constitué) ; elle a très logiquement pratiqué cet entrisme dans divers corps et institutions catholiques.

On peut distinguer deux types de pénétration maçonnique dans l’Église : pénétration des idées, d’une part ; affiliation d’hommes d’Église à la franc-maçonnerie, d’autre part. Y a-t-il eu dans le passé un nombre significatif d’ecclésiastiques francs-maçons ? Très certainement oui ; et cela de façon continue, du XVIII° siècle à nos jours.

La Porte Latine du 17 novembre 2017

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Dimanche 19 novembre : Messe à 10h

15 Novembre 2017 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand

Messe à 10 h 00, le dimanche 19 novembre 2017

24ème dimanche après la Pentecôte (vert, 2ème classe)

Salut du Très Saint Sacrement après la Messe.

Intention du Salut : "pour la délivrance des âmes du Purgatoire".

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Dialogue : un théologien renvoyé pour avoir critiqué le pape

13 Novembre 2017 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand

 

Le 1er novembre 2017, le Père Thomas Weinandy, OFM, Capucin, ancien Directeur du Secrétariat pour la doctrine des évêques des États-Unis et membre de la Commission théologique internationale du Vatican, a écrit une lettre au pape François, exprimant son inquiétude à propos de l'approche du pape sur 5 points clés. Le même jour, le père Weinandy a été invité à donner sa démission de son poste de conseiller auprès du Comité pour la doctrine de la Conférence des évêques des États-Unis (USCCB).

"Une opportunité de réfléchir sur la nature du dialogue" 

Dans une déclaration datée du 1er novembre 2017, le cardinal DiNardo, président de l'USCCB, a déclaré, visiblement sans ironie, que la démission du Père Weinandy « nous donne l'occasion de réfléchir sur la nature du dialogue au sein de l'Eglise ». 

Il a reconnu qu’un légitime débat théologique se retrouve parfois dans la sphère publique mais il a désapprouvé que « les recensions qui sont faites sont souvent exprimées en termes d'opposition : conservateurs contre libéraux, gauche contre droite, pré-Vatican II contre Vatican II. Ces distinctions ne sont pas toujours très utiles ». 

En guise de conseil - peut-être même comme un avertissement - pour ceux qui critiquent le pape François, le cardinal DiNardo a ajouté : « Nous devons toujours garder à l'esprit la ‘présupposition’ de saint Ignace de Loyola dans ses Exercices Spirituels : ‘... Il faut présupposer que tout bon chrétien doit être plus prompt à interpréter en bien les paroles de son prochain qu'à les condamner.’ Cette présupposition devrait s'exercer d'autant plus lorsqu'il s'agit de l'enseignement du Saint-Père. »

La Lettre du Père Weinandy 

La lettre du capucin américain est la dernière en date d'une série de critiques publiques visant le pape François, venant de la part de clercs et de théologiens, comme la récente Correctio Filialis, signée en particulier par Mgr Bernard Fellay. 

Le texte complet de la lettre du Père Weinandy a été publié notamment dans les colonnes du Catholic World Report

Dans sa lettre, le capucin exprime d'abord son « amour pour l'Eglise et son respect sincère » pour la fonction du pape. « L'Eglise, écrit-il, se tourne vers vous dans un esprit de foi, avec l'espoir que vous la guiderez dans l'amour ». 

Pourtant, « une confusion chronique » semble être la marque du pape François, dit le Père Weinandy. La lumière de la foi, de l'espérance et de la charité est trop souvent « obscurcie par l'ambiguïté de vos paroles et de vos actions ».

"Un manque de clarté apparemment intentionnel" 

Le premier exemple d'ambiguïté que donne le Père Weinandy est l’enseignement du pape dans le tristement célèbre chapitre 8 d'Amoris Laetitia, qui semble promouvoir des interprétations contradictoires de l'enseignement de l'Eglise sur le mariage. « Enseigner avec un tel manque de clarté, apparemment intentionnel, c’est risquer inévitablement de pécher contre le Saint-Esprit, l'Esprit de vérité », prévient le Père Weinandy. 

De plus, ajoute-t-il, « vous semblez censurer et même vous moquer de ceux qui interprètent le chapitre 8 d'Amoris Laetitia en accord avec la tradition de l'Eglise, comme lanceurs de pierre pharisaïques qui incarneraient un rigorisme impitoyable. Ce genre de calomnie est étranger à la nature du ministère pétrinien. Certains de vos conseillers semblent malheureusement faire de même ». 

« Un tel comportement, ajoute franchement le Père Weinandy, donne l'impression que vos vues ne peuvent pas survivre à un examen théologique, et doivent donc être soutenues par des arguments ad hominem ».

"Vous présentez la doctrine comme morte et livresque" 

Deuxièmement, la manière de faire du pape, selon le Père Weinandy, « semble rabaisser l'importance de la doctrine de l'Eglise. » François décrit la doctrine comme « morte et livresque » dit Weinandy, tout en accusant les critiques d'en faire une idéologie. 

Mais « ceux qui dévaluent les doctrines de l'Eglise se séparent de Jésus, auteur de la vérité » fait-il remarquer. « Ce qu'ils possèdent alors, et ne peuvent que posséder, est une idéologie - celle qui se conforme au monde du péché et de la mort ».

Les catholiques fidèles "déconcertés" quant au choix des nouveaux évêques 

Troisièmement, le Père Weinandy s’interroge sur le choix de certains évêques par le pape François : « des hommes qui semblent non seulement ouverts à ceux qui ont des opinions contraires à la foi chrétienne, mais qui les soutiennent et même les défendent. » La cause du scandale est « que non seulement vous nommez de tels hommes pour être des pasteurs de l'Eglise, mais que vous semblez également silencieux face à leur enseignement et à leur pratique pastorale ». 

Pour le Père Weinandy, « ceci affaiblit le zèle » de ceux qui « ont défendu l'enseignement catholique authentique pendant de longues périodes, souvent au risque de leur propre réputation et de leur tranquillité. » Cela a conduit à une perte de confiance généralisée parmi les fidèles.

Confuse promotion des "options doctrinales et morales" 

L'Eglise, rappelle encore le capucin, est le Corps mystique du Christ dont le pape est tenu de défendre l’unité. Pourtant, le pape semble trop souvent vouloir faire le contraire, et à tort : « Encourager une forme de ‘synodalité’ qui permet et promeut diverses options doctrinales et morales au sein de l'Eglise ne peut que conduire à plus de confusion théologique et pastorale".

Un climat de peur dans l'Eglise 

Tandis que le pape a fréquemment « encouragé, particulièrement pendant les deux synodes passés, toutes les personnes, et spécialement les évêques, à dire ce qu'elles pensent et à ne pas avoir peur de ce que le pape peut penser », le Père Weinandy dénonce une peur généralisée d’être marginalisé - voire pire - qui maintient les évêques silencieux. « Les évêques apprennent vite », ajoute-t-il, « et ce que beaucoup ont appris de votre pontificat, ce n'est pas que vous soyez ouvert à la critique, mais que vous en soyez contrarié ». 

Pourquoi Jésus permet-il que tout cela arrive à l'Eglise ?, s’interroge encore le Père Weinandy. Et de répondre que, sans doute, Il veut manifester combien la foi est faible chez beaucoup dans l'Eglise, même parmi les évêques. 

Cependant, il y a peut-être un avantage : les opposants à la foi montrent leurs vrais visages. « Avec ironie, votre pontificat a donné à ceux qui détiennent des vues théologiques et pastorales nuisibles, la licence et l'assurance de sortir de leurs ténèbres et d'apparaître en pleine lumière ».

Pourquoi rendre cette lettre publique ? 

A la mi-octobre, le Père Weinandy a reçu confirmation de la part de Mgr Becciu, substitut de la Secrétairerie d'Etat, que sa lettre était parvenue au pape. Celui-ci, cependant, n'a pas répondu.

Quand on lui demande pourquoi il a rendu sa lettre publique, le Père Weinandy répond à l'agence Crux : « La lettre exprime les inquiétudes de beaucoup plus de gens que moi, des gens ordinaires qui sont venus à moi avec leurs questions et leurs appréhensions... Je voulais qu'ils sachent que je les ai écoutés Becciu ».

Enfin, le théologien a déclaré qu'il n'avait pas peur des conséquences que la publication de sa lettre pourrait lui faire encourir : « Je suis plus préoccupé par le bien que ma lettre pourrait faire ».

De son côté, LifeSiteNews a souligné l'ironie du renvoi du Père Weinandy quand l'USCCB continue d'employer des partisans du Planning familial comme Jessica Garrels, coordonnatrice au Catholic Relief Services.

Traduction réalisée par nos soins.

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Dimanche 12 novembre : Messe à 10h

7 Novembre 2017 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand

Messe à 10 h 00, le dimanche 12 novembre 2017

23ème dimanche après la Pentecôte (vert, 2ème classe)

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Dimanche 5 novembre : Messe à 10h

4 Novembre 2017 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand

Messe à 10 h 00, le dimanche 5 novembre 2017

22ème dimanche après la Pentecôte (vert, 2ème classe)

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Calendrier liturgique novembre 2017

1 Novembre 2017 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand

Calendrier liturgique novembre 2017
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