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Chapelle Saint-Grégoire-le-Grand

Calendrier liturgique du mois d'avril

31 Mars 2021 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #calendrier

Calendrier liturgique du mois d'avril

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Ce que l’Epoux de Marie nous enseigne sur les vertus de l’homme

28 Mars 2021 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles

Comment saint Joseph devint-il le digne époux de Marie, l’homme bon et juste par excellence ? Ce fut par l’apprentissage qu’il fit de la Sagesse de l’Ancien Testament.

 

Sa vie était celle d’un simple ouvrier vivant pauvrement. Il accomplissait son travail sans s’éloigner du chemin tracé par la loi divine et apprit comment survivre au milieu des hommes sans scrupule, discernant leurs intentions, refusant les querelles stériles et défendant la veuve et l’orphelin sans se départir de la justice.

Le livre de la Sagesse nous raconte l’histoire de son idéal spirituel que tout jeune homme devrait faire sien et mettre en pratique.

Pour atteindre la moelle de sa formation, nous devons nous en tenir à ce qui suit. La voie de la sagesse doit passer par l’instruction, les épreuves, la maîtrise de soi et les afflictions de toutes sortes, dans le cadre de l’obéissance à la loi de Dieu avec un réel désir de justice (Eccl. 1, 4 ; 1, 30 ; 4, 14 ; 6, 18 et 24). Appliquons donc à nous-mêmes ces étapes de la formation spirituelle de saint Joseph.

L’instruction consiste dans l’étude du catéchisme, de l’enseignement dogmatique de l’Eglise et la vie des saints. Quiconque est négligent dans ce domaine sera une victime du mauvais exemple ou de sa propre paresse. De plus, saint Joseph enseigne que tout doit être fait par et pour Marie, car elle est le siège de la Sagesse qui a donné le Christ au monde et qui nous amènera à Lui, en nous enseignant les vertus de son fils.

Nos épreuves sont avant tout les tentations. Chaque fois que nous sommes tentés ou en présence de circonstances difficiles, nos vertus sont éprouvées et poussées jusqu’à leurs vraies limites. Lors de l’échec, nous relevons-nous aussitôt pour une nouvelle bataille ? Et lors de la victoire, tombons-nous dans l’orgueil ou bien engrangeons-nous ces nouvelles grâces pour le futur ? C’est en nous relevant après les chutes et en restant enracinés dans l’humilité que nous deviendrons dignes de la Sagesse.

La maîtrise de soi pour saint Joseph consistait dans la conservation et la préservation de cette pureté qu’il avait choisie et à ne jamais consentir à ce que son âme ne soit souillée par aucune faute. Sa discipline de vie se manifestait par le soin du devoir accompli et une grande attention à fuir les occasions de péché. Sa récompense fut très grande puisque déjà sur terre il reçut pour compagne Marie Immaculée.

Des afflictions de toutes sortes sont le lot de tout homme juste qui se propose de combattre jusqu’à la mort pour la justice. Tout d’abord en son âme, en préférant la mort au péché et l’obéissance aux lois divines. En second lieu, de nombreuses épreuves lui seront réservées en cherchant à ce que le monde entier rende à Dieu un culte digne de sa majesté.

Cette œuvre ne fut cependant pas le partage de saint Joseph parce que sa mission était d’être le protecteur de Jésus et Marie pendant leur vie cachée, mais elle est bien la nôtre. Et si nous faisons de réels efforts publics pour la loi de Dieu, les afflictions seront notre récompense.

En somme, il s’agit de s’éloigner du monde et de revêtir l’homme nouveau formé à une discipline semblable à celle de Joseph. Pour l’amour de Marie et à l’imitation de saint Joseph, mettons de côté les médias et faisons de la justice de Dieu la préoccupation principale de notre vie.

Illustration : Flickr / Jean Louis Mazieres (CC BY-NC-SA 2.0)

PROVENANCE: FSSPX.NEWS

 

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Dimanche 28 mars : Messe à 10 h 00

25 Mars 2021 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #Messe

Messe à 10h00 le dimanche 28 mars 2021

Dimanche des Rameaux (Violet, 1er classe)
Action de Grâces après la Messe.
 
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les raisons de faire pénitence selon Mgr Lefebvre.

23 Mars 2021 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles

Dans son homélie pour le 1er dimanche de Carême de l’année 1980, Monseigneur Lefebvre rappelait les raisons de faire pénitence. Il se servait pour cela de trois exemples. Que ces considérations nous aident à bien profiter du saint temps du Carême.

 

Pour concrétiser d’une certaine manière les raisons, les motifs de notre pénitence, je choisirai trois exemples : l’exemple de sainte Marie-Madeleine, l’exemple de saint François d’Assise et l’exemple de la Vierge Marie.

Sainte Marie-Madeleine

Sainte Marie-Madeleine a fait pénitence parce qu’elle avait péché. Sans doute elle avait péché gravement  ; elle avait mené une vie dissolue. Mais touchée par la grâce de Dieu, elle se convertit. Et alors elle décide de se détacher de tout ce qui pouvait l’attirer dans le péché. Voici qu’elle se précipite aux pieds de Notre Seigneur, qu’elle brise le vase de parfum si précieux qu’elle avait apporté et elle le répand sur les pieds de Notre Seigneur. Elle baise les pieds de son Dieu, et elle reçoit cette parole si belle, si consolante pour elle  : "Il lui a été beaucoup pardonné, parce qu’elle a beaucoup aimé". Ce geste d’amour de Marie-Madeleine envers Notre Seigneur lui a valu encore une grâce plus grande  : celle d’être la première à reconnaître Notre Seigneur Jésus-Christ après sa Résurrection.

Voilà comment Notre Seigneur récompense ceux qui font pénitence et ceux qui pleurent leurs péchés. Nous tous nous sommes pécheurs  ; nous tous par conséquent, nous avons aussi à pleurer nos péchés et à briser tout ce qui peut nous être une occasion de pécher, afin de nous attacher à Notre Seigneur Jésus-Christ comme nous l’avons promis au jour de notre baptême.

Saint François d'Assise

Saint François d’Assise par contre, autant que l’on peut savoir, ne menait pas une vie dissolue. Il aidait son père dans son négoce. Mais il a eu peur, il a craint que ce négoce, que cette recherche de l’argent, des biens de ce monde, ne lui fasse perdre son âme. Il sentait sa faiblesse et il décida – poussé par la grâce de Dieu – de rompre aussi avec toutes les choses d’ici-bas. Tout ce qui peut d’une certaine manière, exciter nos appétits, nos appétits désordonnés.

Car c’est bien en cela que nous sommes faibles. Les suites du péché originel sont encore inscrites dans nos cœurs, dans nos âmes, comme des blessures et nous sommes malades ; nous avons besoin de guérir. Alors pour guérir, il nous faut faire pénitence aussi afin de rétablir l’ordre en nous. Et c’est ce que saint François d’Assise a voulu faire. Il aurait pu devenir riche, il a choisi la pauvreté  ; il aurait pu devenir puissant, il a choisi l’ignominie, l’humilité.

Et Notre Seigneur Jésus-Christ nous montre par la récompense qu’il a donnée à saint François d’Assise, combien Il apprécie la pénitence qu’il a faite. Et combien cet exemple nous encourage nous aussi, à faire pénitence. Notre Seigneur lui est apparu sur la Croix, rayonnant, et les rayons sortant des pieds et des mains et du cœur de Jésus ont transpercé saint François d’Assise. Et il a été marqué des stigmates de Notre Seigneur. Ainsi Dieu récompense ceux qui font pénitence en répandant dans leur âme, un amour total pour Lui, pour Notre Seigneur Jésus-Christ.

La Très Sainte Vierge Marie

Enfin, la Vierge Marie n’avait pas ces raisons de faire pénitence puisqu’elle n’a pas péché  ; puisqu’elle n’a pas connu le péché originel, par conséquent elle n’en a pas connu non plus les suites et les maladies.

La très Sainte Vierge Marie est toute pure, immaculée dans sa conception. Pourquoi fait-elle pénitence ? – Et c’est le troisième motif, le plus noble d’ailleurs pour nous, de faire pénitence  : s’associer à la Rédemption de son divin Fils.

Si Jésus a voulu verser son Sang, répandre son Sang pour nous racheter, Lui qui était Dieu, Lui qui n’a pas connu le péché  ; la Vierge Marie aussi, qui n’avait pas connu le péché, a voulu s’associer à sa douleur. Et c’est pourquoi elle a été appelée Mère des douleurs, Notre-Dame de Compassion, Reine des martyrs, parce qu’un glaive lui a transpercé le cœur.

Alors elle a associé ses douleurs, ses souffrances, ses épreuves aux souffrances de Notre Seigneur Jésus-Christ. Et c’est le motif le plus beau, le plus grand, le plus fort pour lequel nous devons faire pénitence, afin d’associer aussi nos épreuves, associer notre sang en quelque sorte, à celui de Notre Seigneur Jésus-Christ afin de sauver les âmes, afin de participer à sa Rédemption.

Voilà, mes bien chers amis, mes bien chers frères, les trois motifs pour lesquels nous devons faire pénitence, mais surtout par amour de Notre Seigneur Jésus-Christ, par désir de nous associer à ses intérêts, à ses désirs, à son but qui est de sauver les âmes et de répandre son Sang sur les âmes.

Que nous aussi nous fassions tout  ; que nous acceptions non seulement les quelques pénitences que nous nous imposons, mais aussi la pénitence que le Bon Dieu nous impose par la Providence. Pénitence dans les difficultés de santé que nous pouvons avoir ; dans les difficultés d’accomplir notre devoir d’état  ; que d’épreuves dans nos familles, dans nos connaissances, dans nos amis, dans tout ce qui nous entoure  ; que de douleurs, que de souffrances. Acceptons ces souffrances en union avec celles de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la rédemption des âmes.

Demandons à la Vierge Marie de nous faire comprendre la nécessité de cette souffrance et de cette pénitence, afin de nous associer à elle et de recevoir, comme elle, la récompense éternelle.

Mgr Marcel Lefebvre

(Homélie à Ecône, 1er dimanche de Carême, 24 février 1980)
Texte paru dans Le Rocher c'est le Christ n° 33 – février – mars 2005

 

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La vie mariale selon Dom Columba Marmion

21 Mars 2021 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles

Selon Mgr Lefebvre, Dom Marmion était un des plus grands maîtres de la vie spirituelle de notre temps.

 

Souvent il encourageait prêtres, séminaristes et fidèles à puiser dans ses œuvres et dans sa spiritualité, qui se résument en cette vérité fondamentale : que toute notre perfection consiste à exprimer l’image de Jésus-Christ. Dieu nous a prédestinés à devenir semblables à son Fils.

Partant de ce principe Dom Marmion explique le rôle de Notre Dame dans notre vie spirituelle :

« Or, en Jésus-Christ, il y a des attributs, des perfections qui sont fondamentales et essentielles, et d’autres qui en découlent et que nous concevons comme secondaires.

« Pour ce qui regarde les attributs essentiels, tout chrétien doit les reproduire et leur perfection en chaque âme est la mesure de sa perfection, tandis que les autres attributs de Notre-Seigneur sont reproduits plus ou moins parfaitement par les âmes selon les circonstances et l’attrait de l’Esprit-Saint.

« Mais il y a deux attributs fondamentaux qui sont pour ainsi dire l’essence de l’Homme-Dieu, et leur imitation, leur reproduction en nous sont l’essence de notre sainteté : Jésus est “Filius Patris” et “Filius Matris”. Plus nous serons en Lui “enfants de Dieu” et “enfants de Marie”, plus nous participerons à sa sainteté infinie, plus nous serons parfaits.

« C’est par le baptême, en nous revêtant de Jésus-Christ, que nous devenons nécessairement en Lui, les enfants du Père éternel et les enfants de sa Mère. »

Dom Marmion insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas ici d’une pieuse exagération ou de quelque chose de fictif : « Ce n’est pas là une figure, une métaphore. Comme le dit Saint Jean : “ce n’est pas seulement de nom, mais en réalité, que nous devenons enfants de Dieu” (1 Jn 3, 1).

« Pareillement, nous sommes réellement enfants de Marie car elle est Mère de son corps mystique. Sur la croix, Jésus nous a confiés officiellement à sa Mère, car si elle a enfanté dans la joie son enfant qui était sans tache, c’est dans la douleur qu’elle devait enfanter les pécheurs. »

D’où notre devoir de vivre pleinement selon cette grâce d’adoption en remplissant notre cœur des dispositions de Jésus-Christ envers sa Mère :

« Jésus étant essentiellement “Fils de Dieu” et “Fils de Marie”, nous aussi, nous devons être par la grâce ce que Jésus-Christ est par nature : enfants de Dieu et enfants de Marie. Dieu ne reconnaîtra pour ses vrais fils que ceux qui, comme Jésus, sont enfants de Marie. »

Toute la démarche du chrétien dans sa relation avec Marie consistera donc à se modeler sur les sentiments les plus intimes de Jésus envers sa Mère : « Jésus-Christ est notre modèle. Et de même que nous trouvons en Lui le type parfait de l’enfant de Dieu, en Lui aussi trouverons-nous le type parfait de l’enfant de Marie. »

L’invocation librement choisie par Don Marmion et qu’il répétait sans cesse était : « Mater Christi ». Il voyait en Marie avant tout la Mère du Christ, et lui-même voulait être pour Marie un autre fils, « un autre Christ ».

Illustration : Ibex73, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

 

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Dimanche 21 mars : Messe à 10 h 00

17 Mars 2021 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #Messe

Messe à 10h00 le dimanche 21 mars 2021

1er dimanche de la Passion (Violet, 1er classe)
Conférence spirituelle après la Messe.
 
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Mars, le mois de saint Joseph

15 Mars 2021 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles

Saint Joseph, époux de la Vierge Marie et père putatif de Notre-Seigneur Jésus-Christ, a été proclamé protecteur de l’Eglise universelle en 1870 par le pape Pie IX.

 

En 1621, sa fête - célébrée le 19 mars - avait été étendue à toute l’Eglise par le pape Grégoire XV.

« Tous les chrétiens, quel que soit leur état, ont bien des motifs de se confier et de s’abandonner à la tutelle amoureuse de saint Joseph », proclamait le pape Léon XIII, dans son Encyclique Quamquam pluries, le 15 août 1889.

« Glorieux saint Joseph, époux de Marie, accordez-nous votre protection paternelle, nous vous en supplions par le Cœur de Jésus et le Cœur Immaculé de Marie », demandait saint François de Sales.

Il est de coutume de réciter les Litanies de saint Joseph tout au long du mois de mars.

(Source : FSSPX/MG - FSSPX.Actualités - 02/03/2021)

 

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France : qui a peur de la messe traditionnelle ?

14 Mars 2021 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles

La Conférence des évêques de France (CEF) a rédigé une note intitulée : « Synthèse des résultats de la consultation sur l’application du Motu proprio Summorum pontificum demandée par la Congrégation pour la doctrine de la foi en avril 2020 ». Cette synthèse est un document de 10 pages, globalement hostile à la messe tridentine.

 

Le site Paix liturgique du 18 janvier qui la publie intégralement, relève que « la réalisation de cette synthèse est une sorte de coup de force. La Congrégation romaine aurait dû elle-même analyser les réponses des évêques et en faire une synthèse générale.

Mais, tant la Conférence italienne que la Conférence française (d’autres aussi, sans doute), ont décidé de faire elles-mêmes ce travail, ce qui permet, selon l’inclination habituelle des conférences épiscopales, d’élaborer une ligne générale, dans laquelle un certain nombre d’évêques ne se reconnaîtront pas, et de formuler des vœux censés être ceux de tous. »

En dépit de cette orientation défavorable, le rédacteur anonyme de la note de synthèse ne peut cacher l’intérêt confirmé de séminaristes pour cette liturgie, qu’ils doivent satisfaire généralement par eux-mêmes, ni les infléchissements (considérés comme marginaux) de la forme ordinaire à cause de la présence de la forme extraordinaire, ni l’engouement des jeunes pour la liturgie traditionnelle.

Dans l’ensemble, à la lecture de cette note, la Conférence des évêques de France se montre méprisante pour les participants à la liturgie traditionnelle : « formation indigente » des prêtres des communautés Ecclesia Dei [en clair, pas assez conciliaire], « faible dynamisme missionnaire » [malgré la moyenne d’âge et le taux de croissance des participants], prédications « médiocres » …

La Fraternité Saint-Pie X, quant à elle, est superbement ignorée au prétexte qu’elle serait « hors de l’Eglise ».

Sur le site Le Rouge & le Noir du 29 janvier, l’abbé Claude Barthe complète cette analyse : « Si l’on en croit le rédacteur [de la note], les évêques affirmeraient que la forme extraordinaire n’est pas missionnaire, ce qui laisse pantois quand on sait que les messes paroissiales [Paul VI] sont toujours plus désertées, tandis que les célébrations traditionnelles font le plein et provoquent, notamment chez les jeunes, un nombre non négligeable de conversions (la synthèse reconnaît d’ailleurs cet attrait qu’elle exerce sur les jeunes, mais l’explique par leur “fragilité”, leur désir d’une identité rassurante…). – Les chiffres donnés au sujet des messes traditionnelles sont typiquement les “chiffres de la police” (elles rassembleraient en moyenne entre 20 et 70 personnes…). »

Sur le site de Renaissance catholique Jean-Pierre Maugendre insiste sur cette prétendue « faible dimension missionnaire » de la messe traditionnelle : « entendre un évêque de France, par sa fonction plus ou moins solidaire d’une pastorale qui, en l’espace de deux générations, a vu la pratique dominicale passer de 25% à moins de 1,8% de la population faire des leçons d’esprit missionnaire est, pour le moins, déconcertant. »

Et d’ajouter pertinemment : « D’un point de vue doctrinal, certaines affirmations surprennent. Il est plusieurs fois fait mention, avec ou sans guillemets, d’“Eglise conciliaire” ou d’“enseignement conciliaire”. L’expression, employée en juin 1976 dans un courrier de Mgr Giovanni Benelli, substitut de la Secrétairerie d’Etat, à Mgr Lefebvre, avait suscité l’indignation du fondateur de la Fraternité Saint-Pie X qui, quant à lui, ne souhaitait appartenir qu’à l’Eglise catholique. »

In fine ou in cauda, la note épiscopale donne à Rome deux conseils : 1. être vigilant à ne pas étendre la forme extraordinaire ; 2. contraindre les prêtres et les fidèles de la forme extraordinaire au bi-formalisme, tantôt extra, tantôt ordinaire. En ajoutant que « très massivement les évêques reviennent [dans leurs réponses] sur l’exclusivité de la célébration [traditionnelle], l’usage du lectionnaire, d’un même calendrier liturgique (sanctoral) et l’adhésion au magistère actuel. »

Comme le souligne Paix liturgique du 1er février : « A terme, pourrait bien intervenir une pression sur les instituts Ecclesia Dei en faveur du bi-formalisme, s’ils étaient mis, comme cela devrait arriver, sous la juridiction de la Congrégation pour les religieux et non plus sous celle de la Congrégation pour la doctrine de la foi. »

L’abbé Barthe – sur Le Rouge & le Noir déjà cité – se demande : « la Conférence des évêques de France […] aimerait bien que Rome réduise la voilure de la liturgie traditionnelle. Mais l’Eglise de France exsangue, qui a de moins en moins de fidèles, de prêtres et de deniers, a-t-elle la capacité de repartir en guerre, comme dans les années qui suivirent le Concile ? »

Comme le signale le site FSSPX.Actualités du 22 janvier : « il est un point sur lequel on ne peut être que d’accord, c’est d’ailleurs la dernière phrase du document : “L’application de ce Motu proprio pose ultimement des questions ecclésiologiques plus que liturgiques.” C’est là toute la question : à ecclésiologie nouvelle, nouveaux rites, nouvelle théologie, nouveau catéchisme, nouveau droit canon, et finalement nouvelle Eglise “conciliaire” qui n’en finit pas d’agoniser sous nos yeux. »

(Sources : Paix liturgique/R&N/RC/DICI n°405 – FSSPX.Actualités)
Illustration : Lumen roma, CC BY 3.0, via Wikimedia Commons

 

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Dimanche 14 mars : Messe à 10 h 00

12 Mars 2021 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #Messe

Messe à 10h00 le dimanche 14 mars 2021

4ème dimanche de Carême (Violet, 1er classe)

Quête spéciale pour les écoles (la quête sera reversée à l'école Saint François de Sales)

 

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Marie éloignée de Jésus, expression du plus grand amour

11 Mars 2021 , Rédigé par Chapelle Saint Grégoire-le-Grand Publié dans #articles

Dans les sentiments de Marie envers Jésus, deux aspects ressortent : d’un côté tout ce qu’ils impliquaient affectivement, à l’égard de Jésus, car il était vraiment son Fils unique, et d’un autre côté tout ce qu’ils impliquaient de révérence à l’égard du Fils de Dieu et Rédempteur.

 

Dans le premier aspect, son cœur extrêmement tendre tendait à se tenir près de Lui, son Jésus adoré ; dans le second, à l’offrir pour notre Rédemption. Ce sont deux sentiments opposés, dans un déchirement tragique et très douloureux, tant était grande la tendresse de son étreinte maternelle pour le Fils divin et terrible la Croix sur laquelle elle allait l’offrir pour nous.

Il est important d’observer que le cœur de Marie avait une admirable adéquation à la grandeur de son Fils et que les deux sentiments, quoique opposés, s’harmonisaient parfaitement en elle, se résumant dans l’offrande de Jésus, immensément douloureuse et aimante ; offrande douloureuse parce que déchirante pour son cœur maternel et aimante parce qu’elle l’a faite à Dieu pour sa gloire et notre rédemption.

A ces deux aspects de la Maternité Divine et aux sentiments opposés de Marie, correspondent réciproquement, dans le Cœur de Jésus, l’union intime avec la Vierge sa Mère et la dépendance à son égard, en tant que Fils, et l’union parfaite avec le Père Céleste en tant que Fils de Dieu et envoyé pour le salut du monde.

Le premier s’exprime dans le résumé de toute sa vie cachée : « Il leur était soumis » (Lc 2, 51) ; le deuxième sentiment se manifeste dans son exclamation au moment de son recouvrement au Temple : « Ne saviez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ? » (Lc 2, 49). Pour le premier amour, il n’aurait jamais voulu la quitter, pour le second, il a voulu s’éloigner d’elle jusqu’à la mort de la Croix.

Et il a harmonisé de façon suprême les deux unions et les deux amours, la joie de la présence désirée et le tourment de l’éloignement salvifique voulu, en appelant la Vierge Mère au Calvaire, proche de Lui, au moment extrême de son immolation.

Il faut noter que la Vierge était la créature la plus précieuse pour Jésus, et pour comprendre cela, il faut se souvenir de tout l’amour sans limite qu’il a pour sa Mère ; cette Mère que lui-même, en tant que Dieu, s’était préparé en faisant d’elle le chef-d’œuvre de la Création, le triomphe suprême de sa grâce, le fruit par excellence de ses mérites et de ses peines, bref, la créature immaculée et sublime, en face de laquelle l’éclat et la beauté de toutes les autres sont comme éteints.

L’éloignement de Marie était donc pour Jésus la douleur suprême, comme, l’était, réciproquement, pour Marie celui de Jésus, incommensurablement plus grand que tout autre séparation que l’on puisse imaginer de toute autre créature ou chose terrestre.

Il est donc entendu qu’en parlant “d’éloignement”, nous ne devons pas penser à une disparition de l’affection, mais à une mortification, c’est-à-dire à un renoncement à son inclination, comme expression de l’amour suprême.

Ainsi nous apprenons de Marie comment supporter les éloignements si douloureux d’avec nos proches et en faire des actes d’amour.

PROVENANCE: FSSPX.NEWS

 

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